jeudi 13 mars 2008

IMPORTANT : Changement d'adresse de blog

Je ne bloguerai plus sur blogspot, mais vous pouvez continuer à me suivre sur : www.fredericbouchez.com !

Vous retrouverez sur ce nouveau site l'intégralité des posts publiés ici.

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A bientôt !

MonsieurParking.com

MonsieurParking

Hier, 4 amis de ma promo (Iteem 2008) ont lancé leur entreprise : MonsieurParking.

Vous vous énerviez à tourner des heures en voiture pour trouver une place de parking en ville ? Eh bien dorénavant, cela ne vous arrivera plus !

MonsieurParking est le premier service français de location de parkings privés sur Internet.

Le concept est basé sur la mise en relation de personnes détenant des places de parking privé qu’elles n’utilisent pas (ou peu), et de demandeurs qui cherchent des places pour se garer en ville.

Screenshot MonsieurParking

Ayant fait partie des bêta-testeurs, j’ai pu faire le tour de l’application aussi bien du côté « vendeur » que du côté « acheteur ». Je l’ai trouvée réellement bien pensée, intuitive, agréable, et donc accessible à tous.

Le portail MonsieurParking permet entre autres de géolocaliser les parkings et de gérer dynamiquement les réservations.

Le système de recherche avancée par filtres est très performant et permet de trouver très efficacement et en un minimum de temps la place qui nous convient.

Une fois votre place trouvée, le demandeur et le loueur sont mis en relation, et un système de paiement sécurisé en ligne permet de réaliser la transaction en toute tranquillité.

Il ne vous reste plus qu’à aller retirer si nécessaire la clé ou le bip d’accès au garage loué auprès du loueur et à profiter de votre nouvelle place de parking !

Coup de chapeau à eux 4 qui ont développé leur projet pendant leurs études et ont été lauréats du concours « Graines de Boss » organisé par MédiaBoard et M6, parrainé par le fondateur de PriceMinister. C’est la deuxième création d’entreprise pre-graduate de notre promo.

Sébastien Herman et Grégoire Lengaigne sont ainsi devenus les co-gérants de cette PME.

samedi 1 mars 2008

L’employabilité des étudiants passe par la différenciation

J’ai récemment eu l’occasion de rencontrer Bertrand Duperrin lorsqu’il rendait visite aux responsables de la médiathèque de l’ESC Lille. Rencontre très enrichissante, qui m’a donnée l’opportunité de réfléchir sur l’employabilité des étudiants.

Idéalement, nous ne devrions plus apprendre aux étudiants à rédiger leur CV. Non parce que ce serait inné, mais parce que celui-ci deviendrait quasi inutile. En effet, en les formant et les incitant à utiliser les technologies de « téléchargement vers l’amont » (Thomas Friedman), on leur permettrait de se différencier sur le web, et ainsi de se faire repérer par de futurs employeurs.

J’ai par ailleurs participé à une réunion entre la direction de l’Ecole Centrale de Lille, celle de L’Iteem et des représentants élèves des deux formations, durant laquelle Etienne Craye (Directeur de l’EC Lille) a souligné qu’avec la globalisation du marché du travail (et spécifiquement l’arrivée d’ingénieurs indiens et chinois dans le domaine de l’ingénierie), les élèves doivent réfléchir à la manière de s’ouvrir aux autres et de se différencier des autres pour être employables.
Je pense que cette différenciation peut non seulement être faite grâce à la publication de contenu sur le web comme je viens de l’évoquer (par l’intermédiaire d’un blog ou site perso) mais aussi par la co-écriture d’articles dans des revues spécialisées (de préférence à portée nationale ou internationale), voire même de livres.

Du point de vue de l’entreprise, comme le disait Franck Tognini lors d’une conférence organisée par ICC mardi dernier, la mise en ligne d’une offre d’emploi par une entreprise est un signe d’échec. Échec car elle n’a pas su trouver dans son réseau la personne qui puisse répondre à ses attentes. On pourrait prolonger la logique en avançant que la publication d’une offre implique le traitement de centaines de CV. D’où une perte de temps.

Si l’on croise ces deux points de vue, on peut deviner que le travail des responsables de recrutement en entreprise risque d’évoluer dans les années qui viennent. (Si le processus n’est pas déjà entamé, mais je n’ai pas une assez bonne vision de la GRH actuelle dans les entreprises pour le confirmer). L’importance du réseau professionnel va s’accentuer et sa notion est en train d’ être redéfinie.

J’ai ainsi été étonné en passant des entretiens d’embauche de voir qu’aucune personne devant laquelle je me « vendais » n’avait eu la curiosité de taper mon nom dans google. Il me semblait pourtant évident de me renseigner de mon côté sur la personne avec qui j’allais avoir l’entretien.


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Mais tout ceci nécessite une prise de conscience de la part des étudiants eux-mêmes (ci qui n’est pas encore gagné !) et un support de leur encadrement scolaire (Les responsables de la médiathèque de l’ESC Lille sont déjà bien avancées sur ce point).

Il faut bien entendu relativiser mes propos, car on imagine bien que tous les étudiants ne sauront ne voudront, ou ne pourront se différencier sur le web ni publier d’articles dans des revues spécialisées.

mardi 25 décembre 2007

Trouver son environnement de travail idéal


Il y a quelque temps, j'ai réalisé un workshop destiné aux élèves de l'Iteem et de l'Ecole Centrale de Lille sur le thème "trouver son environnement de travail idéal". Pour répondre aux attentes des étudiants, je l'ai orienté vers la recherche de stage. Ce workshop a été programmé dans le cadre des actions de ICC (Iteem Career Center), association dont je suis co-responsable.

Le but de ce workshop était de donner aux étudiants, parfois un peu "paumés" quand on leur pose la question de leur avenir professionnel, une méthodologie pour nommer les qualités attendues chez leurs collaborateurs, les conditions de travail appréciées, leurs domaines d'intérêt et définir les actions qu'ils souhaiteraient effectuer dans leur activité. Cela a permis à chacun d'eux de réaliser une cartographie de leur lieu et activité d'épanouissement.

La méthodologie que j'ai présentée est celle de Daniel Porot, développée dans son best-seller Comment trouver une situation et présentée à HEC, Stanford et dans d'autres grandes écoles ou universités.

Le workshop a remporté un vif succès, aussi bien auprès des Iteemiens que des Centraliens, et 100% des étudiants ont affirmé que ce travail les avait aidés dans la définition de leurs souhaits de stage.

Les supports de présentation et de travail sont disponibles ici.

vendredi 26 octobre 2007

virtual organizations & transvesality

Je suis en train de travailler (dans le cadre de mon MSc à l'ESC Lille) sur la réalisation d'une revue de littérature sur le sujet "Organisations Virtuelles et Transversalité".
Sujet très intéressant car il aborde des thématiques nouvelles (contrairement aux traditionnels sujets tels que "le Management du chaos", maintes et maintes fois traité par les "gourous" du Management") et nous pouvons donc éventuellement apporter notre contribution à la recherche.

Après une première analyse d'articles de revues classées en catégorie 0 ou 1 par le classement ESSEC, il semblerait que les thématiques de la mise en place, de la transition d'une organisation traditionnelle (verticale - vertical organization) à une organisation virtuelle (horizontale - flat organization), et du lien entre transversalité et virtualité soient très peu étudiées.

Comme le faisait remarquer Bertrand Duperrin dans l'un de ses posts, le but n'est pas de faire passer l'entreprise traditionnelle à une forme virtuelle, horizontale (entreprise 2.0), mais de savoir jongler entre les deux formes afin d'être performante.

Bref, il reste encore pas mal de possibilités d'études sur le sujet et je compte bien réaliser mon mémoire de fin d'étude sur un sujet relatif à cette complémentarité traditionnel/2.0 et les interactions entre ces deux formes...

samedi 20 octobre 2007

Podcasts & étudiants


Les étudiants français ne seraient pas encore passés au 2.0 et aux nouveaux outils d'apprentissage ?
Peut-être.
En tout cas, quand on voit le peu d'étudiants, même issus de grandes écoles, qui ne connaissent pas encore bien ce qu'est le RSS et qui ne l'utilisent pas, ou que le terme "podcast" n'évoque pas encore pour eux un nouveau moyen d'apprentissage, on peut se dire que nous avons encore pas mal d'efforts à faire au niveau des formations.
Certaines écoles insistent pourtant sur ces nouveaux outils (voir l'article de Bertrand Duperrin)

Les podcasts universitaires se dévelopent, surtout outre-atlantique (iTunes référence sur iTunes U les podcasts d'universités américaines), mais la France reste encore en retrait. Les podcasts sont des outils formidables d'apprentissage mais encore boudés par les étudiants français.

Une des explications à ce défaut d'engouement proposée par Thierry Faucher serait le fait que la plupart des podcasts universitaires de qualité sont en anglais, ce qui freinerait les étudiants. Une autre raison serait le manque d'information, ou (plus grave) le manque de visibilité de l'intérêt que les étudiants pourraient en tirer...

samedi 22 septembre 2007

Springwise, a database of business ideas


En surfant sur le web, je suis tombé sur Springwise. C'est une base de données d'idées de business glanées à travers le monde.
Un bonne source pour les entrepreneurs !

Pour ne pas trahir leur propos, je mets leur résumé en VO:
"Springwise and its network of 8,000 spotters scan the globe for smart new business ideas, delivering instant inspiration to entrepreneurial minds from San Francisco to Singapore. Time to start the Next Big Thing!"

Même si vous ne voulez pas vous lancer, ça vaut toujours le coup de jetter un coup d'oeil pour voir les bonnes idées développées chez nos voisins !